Créée en 2021, ECAM HEVEA est le fruit de l’ambition de la Coopérative ECAM de diversifier ses sources de revenus.

En effet ECAM HEVEA est constitué de 539 producteurs dont 85% sont membres d’ECAM CACAO et 15 % venant d’horizon divers.

Avec une superficie totale 1212,06 ha la production estimée de cette entité est de 2 434,12 tonnes de fond de tasse de qualité et traçable.

Notre objectif  à moyen terme est  de conquérir le marché de l’Hévéa à Méagui et plus tard se faire une place sur l’échiquier national.

L’équipe est pilotée par le directeur général MR TIDJANE KONE accompagné du Directeur des achats MR NINGBAHOUOT FERNANDEZ.

La Côte d'Ivoire produit à elle seule près de 41% de l'offre mondiale de cacao (il représente à ce jour 15% du budget national et 30% des recettes d’exportations). Cette culture est pratiquée par environ 1 million de producteurs et fait vivre plus de 6 millions de personnes. Environ 2,1 millions d'hectares de forêt ont été défrichés pour la mise en place d’exploitations agricoles. Un quart de cette déforestation a été attribué à la culture du cacaoyer. Depuis lors, la production du cacao marchand fait face à d’énormes difficultés environnementales (gestion de la fertilité des sols, disparition des biodiversités, changement climatique), économiques (chocs externes sur les prix) et sociales (pires formes de travail des enfants). La plupart des terres ont été amendés à l’aide des intrants chimiques, entrainant progressivement l’acidification de ceux-ci. Peu à peu, les producteurs ont vu leur rendement baissé, une dépendance des intrants chimiques de plus en plus grandissante, et leurs revenus et leur santé se dégrader également. De l’Est à l’Ouest du pays le constat est le même et ne laisse personne indifférence. Ajouté à cela l’effet du changement climatique de plus en plus fréquents. L’Etat ivoirien avec l’appui de ses partenaires ont pris des mesures afin de faire face à ce phénomène qui impacte le cacao ivoirien et la vie de ses acteurs premiers (les producteurs). Parmi ces mesures, on note la promotion de pratiques culturales respectueuses de l‘environnement notamment l’agriculture biologique.  

C’est dans cet élan que s’est inscrite l’entreprise coopérative des agriculteurs de MEAGUI (ECAM COOP-CA), spécialisée dans la collecte et la commercialisation de fèves de cacao créée en 2004 et basée dans le département de Méagui en Côte d’ivoire. En effet, la plupart des membres d’ECAM utilisent des engrais chimiques et ont constaté une baisse du rendement attribuée au vieillissement des vergers mais aussi à l’acidification des sols due à l’utilisation de ces engrais. Ainsi la production biologique avec utilisation de pratiques agricoles naturelles se présente comme une solution idoine aux difficultés des producteurs. Parallèlement, ECAM a eu l’occasion de constater un engouement des pays acheteurs pour le cacao biologique et équitable, proposant une meilleure valorisation des fèves. C’est dans cette optique qu’en 2017 elle a initié un projet de transition biologique dans une de ses zones d’intervention avec 55producteurs et cette transition a durée 3ans jusqu’en 2020 ou elle obtient sont certificat.

L’objectif général du projet est de contribuer à l’amélioration des revenus des producteurs et de leur condition de vie à travers une agriculture raisonnable et soucieuse de l’environnement.

• Améliorer la productivité des cacaoyères à travers les pratiques naturelles et biologiques
• Valoriser le cacao grâce à la production biologique certifiée
• Restaurer peu à peu le couvert végétal de ces exploitations

Vu l’état d’avancement de la dégradation de l’environnement dû à une mauvaise pratique des techniques agricoles et la baisse drastique du rendement, la production biologique apparait comme une double opportunité pour les producteurs dans la mesure où les marchés biologiques sont plus rémunérateurs et un mode de production moins dépendant des ressources externes. Cependant la transition des systèmes de culture vers une agriculture biologique présente de nombreux risques pour les producteurs que sont :

• Baisse drastique du rendement (à cause de l’abandon brusque de l’utilisation des engrais synthétiques)
• Pénibilité dans les activités agricoles
• Manque de marché

Ce pendant Depuis le démarrage du projet de production de cacao biologique, la coopérative a entrepris d’énormes actions visant à encourager les producteurs dans cette nouvelle dynamique internationale.

En terme organisationnel, elle a mis en place une équipe pour la coordination et le suivi des producteurs. Cette équipe est chargée de planifier les formations des producteurs, de suivre toutes les activités de récolte et post-récolte. Des suivis individuels sont effectués pour vérifier le niveau de conformité des producteurs. Les audits annuels sont conduits par l’équipe.

Pour rehausser le niveau de production des subventions d’intrants biologiques homologués sont octroyés chaque année grâce au soutien financier et technique par certains partenaires.

La main d’œuvre se faisant rare et les plantations vieillissantes, des groupes de jeune composé de 10 membres sont recrutés par la coopérative afin d’aider les producteurs à entretenir leur parcelle.

Nos défis pour les années avenir sont :

• Vendre toute la production biologique en commerce équitable ;
• Augmenter le nombre de producteurs biologique ;
• Augmenter le rendement à 800Kg/hectare d’ici 2025 ;

Concocter des marchés plus rémunérateurs grâce à nos partenaires qui sont

AVSF

ENABEL (TDC)

ECOCERT

Ferme ECAM la paysanne est créé par la coopérative dans l’optique de diversifier ses sources de revenus et de ses membres. Crée en 2019 avec un bâtiment d’une capacité de 3000 têtes de poulets, de nos jours cette ferme compte dans ses locaux quarts bâtiments dont trois bâtiments de poules pondeuses et un bâtiment de poulet de chair.

La ferme pour mener à bien à l’enjeu de la coop qui est la diversification des sources de revenus de la coop et de ses membres, la ferme est régit sur trois grands principes que sont :

- FONCTION SOCIALE

à travers cette fonction il y a lieu de savoir que la ferme est tout d’abord un centre de formation des producteurs de la coop qui, en plus de leur activité principale qui est la cacaoculture désirent se former dans l’aviculture. ils viennent se former et à la fin de leur formation la coopérative les aides à s’installer.

aussi, la ferme travaille en synergie avec la section SSRTE de la coopérative qui est un système de suivi et de remédiation du travail des enfants. en effet, nous distribuons des œufs sous leur recommandation.

- FONCTION ECONOMIQUE

ici, toujours dans l’esprit de la coopérative les premiers clients de la ferme sont les membres de la coopérative, et la ferme leur vend a un prix moins que le prix local et cela permet donc à ces femmes de dégager une marge importante.

enfin, les ventes obtenues par la ferme sont servies pour faire tourner la caisse et l’activité de la ferme.

- FONCTION ENVIRONNEMENTALE

production de la fiente de poulet pour les producteurs pour les cultures marechaires

production de pesticide biologique

Le travail des enfants est une question mondiale de droits de l’homme et de droits du travail qui nous concerne tous, La Côte d’Ivoire notamment, fait l’objet depuis plus de dix ans d’une attention particulière de la part de la communauté internationale. Le sujet, traité largement sous l’angle du trafic, de maltraitance et de l’esclavage de l’enfance, émeut les différentes populations d’où la zone du bas Sassandra qui est la plus grande zone productrice du cacao en côte d’ivoire, qui de plus en plus fait face aux menaces de sa durabilité.

Ainsi, ECAM et  TONY’S ont pris ce combat à cœur d’où l’insertion au SSRTE en 2017 et la mise en place d’un système de sensibilisation contre les pires formes de travail des enfants dénommé AMBASSADEUR TONY’S-ECAM en 2019.  le SSRTE s’exécute a travers la collecte de huit données. Et les sensibilisations se font conformément à l’arrêté n°2017-017 MEPS/CAB du 02 juin 2017 déterminant la liste des travaux dangereux dont l’Age est de 18ans et l’arrêté n°2017-016 MEPS/CAB du 02 juin 2017 déterminant la liste des travaux légers dont l’Age est compris entre 13 et 16 ans ne doivent pas exécuter ses travaux avant 7heures et après 19 heures et surtout pendant les heures normales de cours. 

La vision est d’éradiquée le travail des enfants  dans les communautés cacaoyère et de porter a la connaissance des communautés cacaoyère que certaines activités sont interdites aux enfants a travers les sensibilisations. 

Pour une éradication plus efficace des objectifs spécifiques ont été mis en place notamment : 

•Monographie (F0)

•Identification des producteurs et leurs menages (F1)

•Visite exploitation (F2)

•Identification des enfants travailleurs (F3)

•Suivi des enfants travailleurs (F4)

•Identification des écoles (F5)

•Sensibilisation de masse (F6A)

•Sensibilisation de proximité (F6B)

Contribuer durablement au développement de la coopérative et des membres à travers une planification efficace des opérations et une utilisation rationnelle des ressources à long terme,

la coopérative a initie ce programme appelé CPS( cacao plus service) programme interne de la coopérative. 

Le programme comporte quatre (4) axes principaux :

• PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT ET AMELIORATION DE LA PRODUCTIVITE
• DIVERSIFICATION DES SOURCES DE REVENUS DE LA COOPERATIVE ET DES PRODUCTEURS
• APPUIS ET ASSISTANCE A LA COMMUNAUTE PRODUCTRICE
• RENFORCEMENT DES ORGANES DE GOUVERNANCES DE LA COOPERATIVE

L’exécution de ce plan rendra la coopérative ECAM plus performante à travers son autonomie financière et managérial.  Les services rendus aux membres permettront une amélioration de leurs conditions de vie et de travail. 

C’est aussi une opportunité pour renforcer ses relations internes (membres) et externes (partenaires).

les résultats a ce jours sont:

L’alphabétisation est l’un des défis majeurs d’entreprendre. Pour pallier les déficiences, ECAM initient des cours d’alphabétisation. La première phase concerne 250 femmes et couvre 3 des 23 sections que compte la coopérative. Les apprenantes Seront formées à l’alphabétisation fonctionnelle qui va déboucher sur une formation professionnelle afin de faciliter une meilleure insertion dans le tissu social pour les plus femmes et de jeunes filles. Pour s’accommoder à l’ère du digital, des cours leurs seront aussi dispensés en numérique. En gros pour contribuer à l’amélioration des conditions de vies des femmes en leur fournissant des compétences éducatives (savoir lire et écrire), sociales, financières et entrepreneuriales qui leur permettront d’avoir des aptitudes qui catalyseront leur potentiel de création et de gestion d’entreprise individuelle et/ou collective en vue de leur participation active à la vie de leur communauté et de leur organisation.

Toutes ces innovations participent au développement durable soutenu pour les entreprises agricoles.

Le revenu décent peut se définir comme étant moyen financier régénéré par un individu à travers son travail, pouvant lui permettre de s’offrir des biens et services de survie (nourriture, logement, santé, vêtements et d’autres biens nécessaires tels que l’éducation, le transport et lui permettant aussi de faire des investissements. 

L’objectif principal du projet vise à augmenter la production du producteur en vue d’améliorer ses conditions de vie en testant et validant des hypothèses pour démontrer que l’augmentation du prix du cacao et la recherche de marchés prometteurs sont des voies nécessaires  pour y parvenir. Et aussi permettre au producteur d’être professionnel et entrepreneur pour la gestion de son exploitation. 

des actions pour l'atteinte des objectifs sont mise en place, ce sont: 

• Pour les Chocolatiers

• Acheter tous les volumes fournis par les coopératives.
• Payer le prix de référence du revenu décent sur tous les volumes.
• Mener des actions complémentaires d’amélioration de la productivité et la diversification des cultures pour rendre le producteur professionnel
• Faire des financements supplémentaires pour soutenir des coopératives.

• Pour Fairtrade

• Soutenir les coopératives par un renforcement intensif (formations, encadrement etc…) sur la bonne gouvernance et la gestion des affaires.
• Formation des producteurs sur les thématiques d’amélioration de la productivité.
• Plaidoyer pour un environnement propice aux coopératives et à leurs membres (prix de référence du revenu décent durable)
• Augmentations des volumes de vente Fairtrade.

• Pour la coopérative

• Fournir des services liés aux besoins des membres.
• Former et sensibiliser les membres sur la bonne gestion.
• Sensibilisation des membres sur l’inclusion de la femme dans la gestion économique du ménage.
• Formation des producteurs sur les pratiques de production.
• Faciliter l’accès aux intrants aux membres.

Le projet d’appui à la création et au financement d’activités génératrices de revenus (PROFINA) au profit des producteurs et productrices d’ECAM. Ce projet est une initiative d’ECAM. Il s’inscrit dans le cadre du renforcement des activités d’assistance de la coopérative à ces membres au moment où les effets néfastes du changement climatique et de la variation des cours mondiaux du cacao sur le bien être des producteurs deviennent préoccupantes. Il est exécuté par le Bureau d’Etude Economique de Développement Agricole (BEEDA) dans la région de la Nawa. Plus précisément à Méagui dans les sections de la coopérative. Au plan national il est aligné sur le Programme National d’Investissement Agricole (PNIA) et le Plan National de Développement (PND).

L’objectif global du projet est de contribuer à l’amélioration des conditions de vie des producteurs et productrices de la coopérative et de contribuer de façon générale à un monde rural prospère en permettant aux populations vivant dans les communautés cacaoyères d’être financièrement et économiquement stables mais aussi de lutter contre l’insécurité alimentaire

Spécifiquement il s’agit de :

• Promouvoir la diversification des sources de revenus dans les communautés cacaoyères ;
• Identifier, financer et mettre en place des activités génératrices de revenus (AGR) ;

• Améliorer le revenu des  producteurs ;
• Rendre les producteurs moins dépendants des revenus du cacao.

La finalité du PROFINA est de contribuer à un monde rural prospère en stimulant la croissance économique et la réduction de la pauvreté dans les communautés cacaoyères. 

ECAM, est une société coopérative qui regroupe en son sein plus de 2898 producteurs de Cacao dont 442 femmes. Cette coopérative présidée par Mme ASSATA DOUMBIA épse KONE grande ouvrière, elle a fait du leadership féminin son cheval de bataille.

Suivant cette vision la coopérative mène plusieurs actions et projet pour l’autonomisation des femmes.

Ce projet permet à chaque femme de bénéficier d’un montant de 5000f par semaine.  Cette somme est reversée directement sur le compte mobile money de la bénéficiaire pour l'aider dans la création d’activités génitrices de revenus. Le projet concerne 285 femmes regroupées au sein de 19 AVEC. Ainsi, sur les 100 semaines, les femmes ont reçu 142 500 000 soit 500 000 mille franc par femmes. La coopérative encadre ces femmes de sorte à canaliser les sommes reçues vers la diversification de leurs sources de revenu et pour son utilisation efficiente et efficace pour leur autonomisation.

Dans le souci de diversifier les sources de revenu des productrices de cacao et celles des autres femmes des communautés ECAM sensibilise et organise les femmes en AVEC (Association Villageoise d’Epargne et de Crédit). Après la formation, ECAM met à leur dispositions les mesures d’accompagnement nécessaire leur bon fonctionnement.

Ces mesures se traduisent en terme technique et financier : Sur le plan techniques les femmes reçoivent des formations, des encadrements pour la création et le développement de leurs AGR. Notamment des formations en comptabilité simplifié, l’entreprenariat et la gestion des revenus. La formation sur l’itinéraire technique des culture maraichères et la conduite de ferme avicoles. Elles sont aussi assistées dans le montage du plan d’affaire leurs AGR. Sur le plan financier, les AVEC constituent des sources de mobilisation de fond endogène pour le financement des initiatives de AGR des femmes. Par ailleurs, la coopérative leurs apports des soutiens financiers à taux zéro pour les soutenir en termes de financement. Au total nous avons 112 AVEC Formation sur la méthodologie AVEC composé en moyenne de 15 femmes.

ECAM a pour mission d’accompagner celles-ci à travers diverses étapes. D’abord par une sensibilisation pour qu’elles se constituent en AVEC ; Puis elles sont formées sur le fonctionnement des AVEC. Après cette étape, nous procédons à la création des AGR (Activité Génératrice de Revenu). Il y’a la créativité qui se traduit par l’habileté de voir les choses différemment. La productrice entrepreneure à tout avantage à en côtoyer d’autre et à sortir de sa zone de confort.

La majorité des femmes qui entreprennent sont freiner par un souci de financement et de gestion. Ainsi, les AVEC représentent une source de garantie et d’aval pour ces femmes qui bénéficie de prêt sans une demande de garantie personnelle. Durant tout ce cheminement la coopérative ECAM reste une boussole.   

 Les productrices sont de plus en plus confrontées aux risques des affaires. Ceux-ci sont inhérents à la production, à la transformation des produits, à la commercialisation et\ ou à la gestion. Il faut donc disposer d’outils pour bien les prévoir et les gérer. ECAM, dispose de 112 AVEC composées en moyenne de 25 femmes. Elles constituent un réseau d’écoulement des produits.  L’entrepreneuriat agricole devient alors un model de développement pertinent en ce sens que les AVEC ont des AGR complémentaires. Le réseautage lui permet d’élargir ses horizons face aux défis que pose le changement des politiques agricoles.

En Afrique de l’Ouest, la cacao culture s’est massivement développée en exploitant les ressources forestières. Pour maintenir les rendements, les producteurs  font recourent aux engrais chimiques et produits phytosanitaires, sans toutefois réussir à dégager un revenu décent.  Cette culture pratiquée par environ 1 million de producteur fait vivre plus de 6 millions de personnes dans le monde (selon convention équité). Près de 2,1 million d’hectares de forêt ont été déchiffrées pour la mise en place d’exploitations cacaoyères. Face à cet état de fait le cacao est confronté à de nombreux problèmes environnementaux (gestion de fertilité des sols, disparition de la biodiversité, dégradation de l’environnement, destruction du couvert végétal), économiques (chocs externes sur les prix) et sociales (pires formes de travail des enfants). Toutes ces terres ont été amendées à l’aide d’intrants chimiques entrainant peu à peu leur acidification gage de la baisse du taux de rendement. Conscient de ces pratiques, l’état ivoirien avec l’appui de ses partenaires ont pris des mesures visant à faire face à ce phénomène qui impact le cacao ivoirien et la vie des producteurs dont la promotion de l’agriculture biologique qui est une pratique culturale respectueuse de l’environnement. C’est fort de cela que l’entreprise coopérative des agriculteurs de MEAGUI (ECAM), spécialisée dans la collecte et la commercialisation de fèves de cacao créée en 2004 et basée dans le département de Méagui en Côte d’ivoire s’est inscrit au programme EQUITE 2 à travers son programme de soutien à la production du cacao par l’engrais organique (SOPCEO) . Ainsi la production biologique avec utilisation d’engrais organique (compost) se présente comme une solution idoine aux difficultés des producteurs. Enfin, il est important de proposer aux membres et à leur famille de nouvelles activités génératrices de revenus via un levier entrepreneurial autonome impliquant les membres et la communauté (gestion des sites de compost & production de bio pesticide local). ECAM est soucieuse de soutenir les femmes et les jeunes, trop souvent mis à l’écart des activités économiques génératrices de revenus. Par ailleurs, les producteurs sont tentés de plus en plus par l’agriculture extensible  ce qui les emmène souvent  à empiéter  les aires protégées, ce qui représente un risque de déforestation entraînant une baisse de la pluviométrie. ECAM, grâce à ce projet, entend faire le diagnostic de ses producteurs dans ces zones à risque et apporter des solutions avec l’appui de ses partenaires.

Depuis 2017, la coopérative est engagée dans l’agroforesterie. ECAM produit en moyenne, 18000 par ans soit 30 arbres par producteur. Dans la démarche d’agroforesterie, les femmes jouent un rôle important. En effet, la coopérative a formé les AVEC sur le processus de mise en place de site pépinières. Ce sont au total 240 femmes regroupées au sein de huit AVEC qui assurent la production des arbres chaque année. La coopérative met à leur disposition les semences et elles font l’ombrière, le remplissage des sachets, le classement et l’entretien (désherbage, arrosage) jusqu’à la transplantation. A ce stade la coopérative rachète les jeunes plants aux femmes et les met à la disposition des producteurs qui sont assistés par les délégués et par les groupes d’entraide pour le planting. Après le planting, nous procédons au suivi des arbres en les géolocalisant, cette activité est réalisée par les coachs.